Ce sont les paréos qui sont tous partis ! ...
J'étais bien décidé à éviter
toute forme de lyrisme ...
Et j'étais bien décidé
à ne parler de la Polynésie
qu'au présent ...
Et puis ... Va donc ! ...
Tu fais le tour de l'île
et c'est tout le passé qui revient !
toute forme de lyrisme ...
Et j'étais bien décidé
à ne parler de la Polynésie
qu'au présent ...
Et puis ... Va donc ! ...
Tu fais le tour de l'île
et c'est tout le passé qui revient !
Quelque chose dans le paysage ...
Quelque chose qui n'allait pas.
Nous avons cherché
pendant longtemps !
Quelque chose qui n'allait pas.
Nous avons cherché
pendant longtemps !
- " Il y a moins d'hibiscus ...
c'est vrai qu'il y a moins d'hibiscus :
Ils ont tous été malades."
c'est vrai qu'il y a moins d'hibiscus :
Ils ont tous été malades."
- " Les abords des maisons
sont moins soignés ...
C'est vrai aussi :
On ne peut pas
fonctionnariser tout le monde
et conserver
des pelouses bichonnées."
sont moins soignés ...
C'est vrai aussi :
On ne peut pas
fonctionnariser tout le monde
et conserver
des pelouses bichonnées."
- " Les maisons de bois
sont devenues rares.
C'est vrai encore :
La moindre case, autrefois,
éclatait de
couleurs vives,
en corolle sous les cocotiers !
Actuellement, ce pays
manque de peinture !"
sont devenues rares.
C'est vrai encore :
La moindre case, autrefois,
éclatait de
couleurs vives,
en corolle sous les cocotiers !
Actuellement, ce pays
manque de peinture !"
*
Mais ce n'est pas cela ...
Ce n'est pas encore cela !
Ce n'est pas encore cela !
- " Ce sont les paréos
qui ont disparu !
Entendons-nous :
Les filles portent encore
le paréo
dès qu'elles ont quitté leur bureau
Paréos rouges, bleus,
rouge et bleu, jaune et blanc ...
Les filles portent encore
le paréo
dès qu'elles ont quitté leur bureau
Paréos rouges, bleus,
rouge et bleu, jaune et blanc ...
*
- " J'y suis ! C'est vrai !
Tu as raison ! ...
Tu as raison ! ...
Les paréos, naguère,
flottaient aux portes
et aux fenêtres ...
Que l'on ne fermait jamais !
Le vent soulevait ces rideaux.
On apercevait
à l'intérieur de la maison
une table basse,
offerte au regard des passants
Autel marquant l'accueil,
décoré de fleurs
et de coquillages :
porcelaines, tritons
et "sept doigts".
flottaient aux portes
et aux fenêtres ...
Que l'on ne fermait jamais !
Le vent soulevait ces rideaux.
On apercevait
à l'intérieur de la maison
une table basse,
offerte au regard des passants
Autel marquant l'accueil,
décoré de fleurs
et de coquillages :
porcelaines, tritons
et "sept doigts".
On vivait peu dans la maison,
mais plutôt dans son ombre,
accroupi sous l'avancée du toit
qui fournissait l'ombrage ...
Accroupi
sur une sorte d'estrade basse
où s'accumulaient les coussins.
mais plutôt dans son ombre,
accroupi sous l'avancée du toit
qui fournissait l'ombrage ...
Accroupi
sur une sorte d'estrade basse
où s'accumulaient les coussins.
Aujourd'hui, fenêtres et portes
sont fermées :
C'est cela qui a changé !
sont fermées :
C'est cela qui a changé !
... À moins que ce ne soit
le signe que tout a changé !
le signe que tout a changé !
*
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